Mingyur Rinpoche résume en une belle citation ce à quoi je réfléchis depuis quelques temps, à savoir que la raison d’agir est souvent plus importante que l’action elle-même (traduction maison):
J'ai fait aussi un peu de couleur (ektar) mais bof. Je suis dans ma période noir et blanc avec du gros grain. Cliquez sur les photos pour agrandir.
Pour les anglophones, trois articles que j'ai lus à plusieurs année d'écart sur la mort décrite par des professionnels de la santé. J'ai déjà parlé des deux premiers mais, à la lecture du troisième, je me suis dit que ça valait le coup de faire un petit florilège.
On vient d'inventer une intelligence artificielle vraiment super futée. Mais est-elle alignée avec les valeurs humaines ?
Je suis l'heureux possesseur d'un Leica M6 depuis une quinzaine d'années (vous vous souvenez ?) que j'avais un peu remisé ces derniers temps. Il reprend du service.
Lors de la Nuit des Ponts organisée pour les 25 ans de la Fondation des Ponts, 7 projets ont été pitchés pour une levée de fonds exceptionnelle au Grand Amphithéâtre de la Sorbonne.
Pour les anglophones : une réflexion sur la création que je trouve incroyablement bien faite, mature et sincère de la part d'une vingtenaire (si, ça existe) qui interroge sa pratique du dessin face au monde des réseaux et du divertissement permanent. J'y ai appris des choses :
Dernier dessin de confinement. Rendez-vous à la prochaine pandémie.
Ça me fait doucement rigoler.
À une époque, j'adorais la 3D. J'avais fait cette bande annonce sur Maya et je m'étais dit que j'allais faire un court métrage entier dont j'ai retrouvé cette image sur un vieux disque :
En faisant du tri dans de vieux disques durs, j'ai retrouvé cette compilation d'animations qui date de... ouh là, du début du XXIème siècle :
Je ne choisis pas ce que j'écris.
Un matin, je réalise que mon scénario de comédie dramatique n'avance plus. Les nouvelles scènes sont poussives, attendues. Même les corrections que je fais ici et là n'ont pas l'air d'aller dans le bon sens. Ça merdoie.
En revanche, sans chercher : trois idées pour une comédie.
Comme je me remets à publier des dialogues, je trouvais dommage d'avoir perdu celui qui avait le mieux marché du temps du ShitScript. Je l'ai donc réécrit (en mieux, j'espère) à partir de brouillons :
Image extraite de Panique dans l'Espace dont la post-production avance à grands pas :
Récemment, je retourne au théâtre.
Ouais, je sais pas ce qui me prend : sûrement un début de dépression.
J'ai vu des trucs formidables – dont J'aurais voulu être Jeff Bezos qui joue en ce moment, allez-y !
Il y a quelques années, je m'étais mis à écrire des dialogues débilo-existentiels sur un site que j'avais baptisé theShitScript.com (qui n'existe plus).
Entre BD et scénario, ce format permettait de partager les scènes absurdes que je n'avais pas le temps ou pas les moyens de tourner. J'en avais fait quatre ou cinq qui avaient eu un micro-succès.
Petit vague-à-l-âme sur l'autoroute.
Sans raison. Mal nulle part. Pas de nouveau gouffre dans ma vie. Rien qui ne doive m'inquiéter plus que d'habitude.
Je suis retourné par hasard au squat 59 Rivoli.
Quel lieu incroyable ! Quelle ambiance ! Quels talents ! Cinq étages de création ouverts au public. Bravo.
Avant, je faisais la blague que seule ma mère listait ce blog.
Récemment, j’ai eu la preuve que même pas.
Donc quand je fais la promotion d’une artiste ici, c’est pas comme si ça servait à grand chose et que j’allais rameuter les foules. Mais bon : c’est une sorte de journal. Je note ce qui me plaît.
Évidemment, vous écoutez ça en boucle depuis des années, vous, pendant que moi, bêtement, je ne fais rien qu'écouter l'originale – qui est très bien aussi, entendons-nous.
Mais cette version a quelque chose de... charmant. Et rebelle à la fois.
Je finis par penser que seule la présence compte. Qu'il n'y a, finalement, pas de bonne ou mauvaise action, pas de bonne ou mauvaise décision : seulement de bonnes ou mauvaises raisons d'agir.
Mais que veut dire, au juste, "être dans le présent" ?
Vous ne le savez sans doute pas mais depuis plus d'un an (ou un peu moins d'un an, je n'ai pas fait le calcul), j'écris un journal.
Débordé avant la projection V1 du film des Ponts début septembre. Mais entre deux séquences de montage, j'ai découvert ce titre – oui, je sais que vous connaissez déjà, vous connaissez tout.
Ça commence comme un western qui finit. Puis ça continue.